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Ce château a été déclaré Monument d’Intérêt Culturel en juin 1993. Elle est située dans le comté de Castilnovo, dans la dépression de la vallée de la rivière San Juan entre Villafranca et Valdesaz, elle a été initialement construite comme une tour de guet, située à un endroit stratégique, pour détecter la présence d’ennemis. C’est un château gothique-mudéjar avec une typologie tolède, œuvre de bâtisseurs arabes ; Mais son état actuel ne rappelle pas l’époque du calife, en raison des multiples modifications qu’il a subies au fil de l’histoire sous les mains des différents propriétaires qui sont passés par ses installations. Celles-ci sont responsables du mélange de styles architecturaux des différentes périodes superposés à la fortification. C’est un mélange entre forteresse et palais, avec un plan carré, des murs couronnés de créneaux, flanqués de six tours imposantes, trois prismatiques et trois cylindriques, ornées de nombreux balcons et fenêtres, encadrées d’alfiz, à meneaux, de fer à cheval, d’ogive et d’arcs brisés. On y voit un magnifique mélange de pierre de taille, avec des briques mudéjares et du calcaire, de la maçonnerie et du gravier (comme la Torre del Homenaje), le tout entouré d’une végétation dense qui couvre une grande partie du bâtiment, ainsi qu’une vaste forêt de chênes verts, peupliers, peupliers, sabins et saules (végétation dense en bord de rivière). L’origine du château est attribuée par certains historiens à Abd al-Rahman Ier, qui l’a fondé au VIIIe siècle. D’autres l’attribuent à Almanzor au Xe siècle. Malheureusement, il n’existe aucun vestige de cette époque. Aux XIIe et XIIIe siècles, on date les arcs en ogive du côté ouest du terrain de parade. Par la suite, les 6 tours furent ajoutées : Solana, Puerta et Vieja ; puis plus tard celles de Moro, Caracol et Álvaro de Luna. Les dernières réformes remontent aux XIXe et XXe siècles. Il hébergea les rois d’Aragon, Ferdinand Ier [(1380-1416), deuxième fils de Jean Ier de Castille et d’Aliénor d’Aragon et d’Aliénor. C’est Don Álvaro de Luna (connétable de Castille et valido de Jean II, fils d’Henri III le Moureur et de la reine Catherine de Lancaster et roi de Castille entre 1406 et 1454) qui donna au château l’apparence mudéjaire que nous pouvons admirer aujourd’hui. Plus tard, les propriétaires illustres furent Henri IV (l’Impuissant, qui fut roi de Castille entre 1454 et 1474) et le marquis de Villena, Juan Fernández Pacheco (valide d’Henri IV et duc d’Escalona, puis duc de Frías et connétable de Castille). Ferdinand le Catholique (1452-1516) acquit les propriétés entourant le château. Les Rois Catholiques séjourneront dans le château lors de leurs voyages de Ségovie à Burgos. C’est Philippe II qui accorda le comté de Castilnovo en 1557 à Juliana Ángela de Velasco y Aragón, première comtesse de Castilnovo, petite-fille du roi catholique et fille de Juana de Aragón (Juana la Loca). La légende veut qu’il fut le lieu de repos de Juana la Loca après la mort de son mari, Philippe le Bel ; et qu’au XVIe siècle abritait dans ses murs les fils du roi François Ier de France, comme otages, après la bataille de Pavie en 1525. [L’histoire raconte qu’après la bataille, le roi François Ier de France fut emmené à Madrid, gardé dans la Maison et la Tour des Lujanes. L’empereur Charles Quint exigea beaucoup du monarque français et en 1526 il signa le traité de Madrid, par lequel il renonça aux Milanais, à Naples, aux Flandres, à l’Artois et à la Bourgogne. Petite anecdote : lors des négociations de paix et de libération de François Ier, le Grand Empereur a renoncé à utiliser sa langue maternelle (le français bourguignon) et la langue habituelle de la diplomatie (l’italien) pour parler officiellement l’espagnol pour la première fois. Il avait 25 ans. La grande rénovation majeure du château remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque José Galofre, peintre catalan (et peintre de cour) et secrétaire de la reine Isabelle II, sauva la forteresse des ruines, conformément au goût roman de l’époque, et fit construire l’aile sud de la Cour des Armes. Il l’acquit du prince allemand de Hohenzollern, et depuis lors, le château est également connu sous le nom de château de Galofre. Enfin, au cours du XXe siècle, les marquis de Quintanar ont mené la réforme définitive avant de le vendre à l’Association culturelle hispano-mexicaine, car pendant la guerre civile il a subi un léger abandon, ce qui a nécessité 5 ans pour la réhabiliter. --- Le château de Castilnovo est un monument d’intérêt culturel depuis le 3 juin 1931. Le style architectural le plus remarquable est le gothique-mudéjar, bien que des vestiges arabes, élisabéthains et néoclassiques puissent être observés. L’origine du château n’est pas claire, certains chercheurs pensent qu’il remonte au VIIIe siècle sous Abd-al Rahman Ier, d’autres, cependant, l’attribuent à Almanzor (Xe siècle). Malheureusement, il n’existe aucun vestige d’une période aussi isolée, et il faut remonter aux XIIe et XIIIe siècles pour dater les arcs brisés du côté ouest du Patio de Armas. Au XIVe siècle, elle fut la demeure des rois d’Aragon. Au XVe siècle, Jean II le remit à son valide, D. Álvaro de Luna. Elle fut ensuite acquise par les Rois Catholiques, qui la donnèrent en dot à une nièce, créant ainsi le titre de comte de Castilnovo. Ainsi, il entre dans le patrimoine de la famille Velasco, connétable de Castille, qui adapta le château aux goûts de l’époque. La première comtesse de Castilnovo fut Juliana de Velasco y Aragón en 1557. Au XIXe siècle, il appartenait à la branche catholique de la famille Hohenzollern et en 1856 il passa entre les mains de José Galofré, peintre et secrétaire d’honneur de la reine Elizabeth II.